Pierre Julien Eymard
1811-1868
Saint Pierre Julien
Eymard naquit à La Mure (Isère), le 4 février 1811 et y mourut le 1er
août 1868.
Il
était le fils du boutiquier du village. Quant à sa maman... c’était une femme
« très pieuse, qui ne passait guère de jours sans aller prier devant le
Tabernacle. Chaque fois que, selon la coutume du lieu et du temps, la cloche
appelait au “salut des agonisants”, elle partait pour l’église
recommander l’âme qui allait paraître devant Dieu.
Un soir, qu’elle entendit
cet appel, elle saisit le petit Julien qui était encore au maillot et elle
l’emporta dans son tablier. Elle entra juste au moment où le prêtre prenait
l’ostensoir pour bénir les assistants, elle éleva son enfant à bout de bras vers
l’Hostie, qui enveloppa dans une même bénédiction la mère et son petit.
Qui sait si, en
récompense de ce geste d’adoration eucharistique, la mère ne contribua pas à
mériter la vocation de son enfant?
»
Saint Pierre-Julien
Eymard « fut d’abord prêtre séculier (1834-1839), puis membre de la Société de
Marie (1839-1856). Il quitta les maristes à la suite d’une apparition de la
Vierge qui, disait-il, le chargeait de fonder un institut voué à l’adoration
perpétuelle des saintes Espèces et à la propagation de la dévotion
eu-charistique. Ce fut l’Institut du Saint Sacrement qu’il dirigea jusqu’à sa
mort ».
« Ce saint du XIX siècle,
ardent apôtre de l’Eucharistie et dont on disait qu’il était “un ostensoir
vivant de Jésus-Hostie”, connut l’extase lorsqu’il était en adoration
devant l’ostensoir. Il restait “droit comme un cierge” et devenait
“immobile comme une statue de bronze” et cela, pendant de longs
moments. De même, il célébrait sa messe avec un recueillement intense, rappelant
celui du curé d’Ars. Le père Tesnière a dit de lui: “il me paraissait si
réellement uni à Dieu, plongé en Dieu, possédé par Dieu, qu’il me faisait
l’effet d’être comme un rayonnement, une émanation de Dieu présent en lui, le
conduisant et agissant par lui”.
Il eut aussi le don des
miracles, bénissant l’huile de la lampe du Saint-Sacrement et obtenant par elle
de nombreuses guérisons »
.
Saint Pierre-Julien
Eymard eut comme amis, entre autres, Monsieur Dupont, “le saint homme de
Tours” et saint Michel Garicoïts, fondateur de la Communauté du Sacré-Coeur
de Bétharram et Hermann Cohen.
Il est fêté le 2 août.
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