CAUSES DES SAINTS
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Catherine de Sienne,
Catherine Benincasa naquit à Sienne le 25 mars 1347 qui
A partir de 1375 commence une période de sa vie durant laquelle elle prend de manière plus publique, la défense des intérêts du Pape et manifeste son souci de l’unité et de l’indépendance de l’Église, ainsi que du retour du Pape d’Avignon à Rome. Elle rencontre le pape Grégoire XI à Avignon. En septembre 1376, elle retourne à Sienne et Grégoire XI prend le chemin de Rome. Catherine continue son service d’ambassadrice du pape auprès des villes italiennes toujours en pleine ébullition. En 1378, après le décès de Grégoire XI, Urbain VI est élu pape. 5 mois après cette élection tumultueuse et les maladresses de l’élu, malgré les appels à la patience et les mises en garde de Catherine de Sienne, survient le Grand Schisme d’Occident et l’élection de l'antipape Clément VII (Robert de Genève). Catherine se bat pour que soit reconnu Urbain VI. La même année 1378, elle commence la rédaction de ses Dialogues, qui, rapporte une tradition, auraient été composés en cinq jours d’extase, du 9 au 14 octobre. Catherine vient s’établir définitivement à Rome. Deux ans après, après avoir reçu dans une vision, la nef de l’Église sur ses épaules, dans l’église du Vatican, Catherine meurt à Rome à l’âge de 33 ans. Bien que ne sachant pas écrire et ne connaissant pas le latin, elle laisse derrière elle une œuvre considérable. L’importance de son œuvre pour la langue italienne moderne est reconnue. Appartenant au tiers-ordre dominicain, cette fille de Saint Dominique canonisé en 1461 par le pape Pie II est patronne de l’Italie et a été déclarée docteur de l’Église par le pape Paul VI, le 4 octobre 1970 en même temps que Sainte Thérèse d’Avila. PrièreO Dieu éternel ! O Lumière au-dessus de toute lumière et foyer de toute lumière ! O Feu au-dessus de tout autre feu, Feu qui seul brûle sans se consumer ! Feu qui consume dans l'âme tout péché et tout amour propre, Feu qui ne consume pas l'âme mais la nourrit d'un amour insatiable, puisqu'en la rassasiant vous ne la rassasiez pas, elle vous désire toujours ; et plus elle vous désire, et plus elle vous possède ; plus elle vous possède, et plus elle vous cherche, et plus elle vous trouve, et plus elle vous goûte, ô Feu souverain, Feu éternel, abîme de charité ! |
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